Londres est un centre financier véritablement mondial, mais une grande partie de son
attrait réside dans son intégration au marché unique. Étant donné qu’aucune place
financière européenne ne pourra reproduire l’écosystème existant au sein de la City dans
un avenir proche, il est important de maintenir des ponts entre la ville de Londres et le
continent.
La création d'un marché unique intégré et transparent est le meilleur argument pour
encourager les institutions financières mondiales, non seulement à s'engager avec
l'Europe, mais aussi à développer leurs activités au sein du marché intérieur de l'UE en
exploitant de nouvelles opportunités.
Dès lors, construire l'industrie financière de demain est l’un des éléments clés auquel
l’ensemble des centres financiers européens doivent s’atteler pour répondre aux nouveaux
défis de l’avenir et aux profonds changements auxquels ils se trouvent confrontés.
Le Brexit ne doit pas nous détourner des grandes questions du futur : notre compétitivité
dans le monde, la contribution du secteur financier aux objectifs de la lutte contre le
réchauffement climatique ou encore la digitalisation des services financiers. Mais pour
que le secteur des services financiers européen reste globalement compétitif, durable et à
la pointe de l'innovation numérique, l'UE doit s'appuyer sur la spécialisation et les
capacités complémentaires de ses différents centres financiers.
Lutte contre le changement climatique
Le Luxembourg a toujours été capable de s’adapter aux évolutions du secteur financier
afin de préparer son avenir. Cela commence avec le rôle du secteur financier dans la lutte
contre le réchauffement climatique.
Alors que les États seuls ne seront pas en mesure de prendre en charge les investissements
conséquents nécessaires pour atteindre les objectifs fixés lors de la COP21, il est
primordial de recevoir le support de solutions privées.
Premier centre mondial de fonds d’investissement transfrontaliers, le Luxembourg s’est
acquis une solide réputation dans les investissements durables et offre un environnement
propice aux fonds destinés au financement climatique, en particulier grâce à l’expertise de
ce secteur dans la mise en place de fonds hiérarchisés et structurés, permettant d’attirer
des investissements publics et privés.
A ce jour, il occupe la première place en termes d’obligations vertes au monde et la
première place en termes de fonds d’investissement durable : 30% des volumes des
emprunts verts sont cotés à la Bourse de Luxembourg. Son engagement est d’ailleurs
démontré par le lancement du Luxembourg Green Exchange, la première bourse au
monde entièrement dédiée aux investissements destinés à lutter contre le réchauffement
climatique.
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