international et dans les enceintes européennes, et a au cours de la présente législature,
non seulement été parmi les premiers pays à mettre en œuvre l’échange automatique
d’information selon les règles de l’OCDE, mais a également transposé avec diligence
toutes les nouvelles règles au niveau de la transparence fiscale, si bien que le Luxembourg
n’est plus sur aucune liste noire ou grise. L’image de marque du Luxembourg s’est ainsi
donc nettement améliorée au cours de ces cinq dernières années.
Une économie diversifiée
Cette situation envieuse pour d’aucuns, n’est jamais un acquis. La place financière au
premier chef doit continuer à innover et se diversifier. Voilà, pourquoi de nombreuses
initiatives ont été prises pour justement s’assurer que le Luxembourg demeure fidèle à sa
réputation de « first mover ». La finance soutenable et les fintech sont devenus de
nouveaux atouts de notre place financière. Ce n’est pas un hasard que la bourse de
Luxembourg soit le pionnier au niveau du marché des obligations vertes, avec le
lancement du « Luxembourg Green Exchange ». De même, la Chambre des Députés a-t-
elle récemment adopté une loi étendant les lettres de gage aux énergies renouvelables.
Dans le domaine des fintech, je me réjouis de l’énorme succès de la LoHFT (Luxembourg
House of Financial Technology), créée pour accompagner la place dans la digitalisation et
soutenir les start-up (au nombre de 36 après seulement 2 ans d’existence du LHoFT) et les
entreprises souhaitant s’investir dans ce domaine. Le Luxembourg s’est également doté
d’une propre infrastructure Blockchain, pour ne citer que ces quelques exemples.
Et puis la diversification de notre économie entière doit tout autant demeurer dans notre
ligne de mire. Le domaine logistique connaît un essor que ce gouvernement a continué à
développer. Le Luxembourg est parmi les pionniers au niveau du développement des
technologies au niveau du space mining. Récemment l’Agence Spatiale Luxembourgeoise
a été lancée. Le Luxembourg a toujours su se distinguer parce qu’il osait faire et réaliser
des choses où d’autres ont hésité.
Nous devons continuer à soigner cet esprit pionnier à l’avenir et nous assurer d’une
croissance qualitative. La place financière et les fintech sont des exemples patents pour ce
qui est de la plus-value créée. La digitalisation doit être perçue comme une chance. Elle
permettra d’augmenter la productivité en y employant du personnel hautement spécialisé,
idéalement formé à l’Université du Luxembourg, ou bénéficiant d’une formation continue
adaptée. La seule chose qui pourrait remettre en question le développement du
Luxembourg à l’avenir, ce serait la peur du changement. Que les entretiens repris dans cet
ouvrage servent d’inspiration pour tous ceux qui contribuent à la construction d’un avenir
prometteur pour le pays et ses citoyens.
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