La réorganisation de la surveillance financière de l'UE, décidée jeudi 2 septembre, donnera aux autorités européennes de nouvelles compétences pour régler les différends parmi les superviseurs nationaux et interdire tout produit financier ou activité à risque.
À défaut d'intervention de la part des superviseurs nationaux, les autorités européennes pourront enjoindre aux institutions financières, telles les banques, de cesser d'enfreindre la législation européenne. Selon l'accord conclu le 2 septembre en fin de journée, par les négociateurs du Parlement européen et du Conseil, les nouvelles autorités européennes de surveillance (AES) et le Conseil européen du risque systémique (CERS) devraient être en place et opérationnels dès janvier 2011.
Pouvoirs anticrise...
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