Par Philippe LEDENT, Senior Economist, ING Belgique-Luxembourg
On le dit depuis un moment, le principal problème pour évaluer les dégâts économiques de la crise actuelle réside dans le fait qu’elle est provoquée par un choc exogène à l’économie elle-même (du moins pour le moment) et que l’ampleur de ce choc est encore incertaine, compte tenu des nouvelles vagues éventuelles et de l’arrivée plus ou moins tardive d’un vaccin. Dès lors, si on commence à avoir une idée précise des dégâts causés durant la première vague, toute prévision reste très difficile. C’est d’autant plus le cas qu’une vraie deuxième vague de la pandémie se profile à l’horizon, au moins dans les pays européens.
Concrètement, cela signifie que des mesures plus restrictives seront...
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