Alors que les opérations de rachats effectuées par la Banque centrale européenne ont significativement réduit le risque d’éclatement de la zone euro à court terme, l’édition automnale du Ernst Young Eurozone Forecast («EEF») constate qu’une réponse plus globale à la crise n’a pas encore permis de changer les règles du jeu, élément indispensable à un rétablissement de la stabilité à long terme. La situation va continuer à empirer avant de s’améliorer, la zone euro étant toujours confrontée à une hausse du chômage, un resserrement des investissements des entreprises et une poursuite de l’austérité budgétaire.
L’EEF prévoit une contraction du PIB de la zone de l’ordre de 0,5% cette année et une croissance marginale de seulement 0,1% en 2013, soit des prévisions en...
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