Par Emmanuelle Michels*
Le “mal des cimes” n’est pas un phénomène nouveau chez les cadres dirigeants. Appelé aussi “lonely at the top” syndrome, il n’a pas attendu que le climat économique embrasse un marasme jusque là inconnu et que les recettes traditionnelles de management s’effritent, pour frapper.
Je me rappelle d’une photo qui à elle seule résumait bien ce que je constatais dans le domaine professionnel. On y voyait un alpiniste triomphant au sommet de l’Everest et un slogan qui disait: “vous croyez être arrivé au top? Désolé mais vous n’avez fait que la moitié du chemin!“. Rester au sommet requiert autant, sinon plus de ressources et de réserves que celles requises pour y parvenir. De plus on s’y sent si seul! C’est à ce moment crucial d’une carrière...
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