Trop froid, trop chaud, tropical, caniculaire, comme le temps cet été les marchés semblent avoir le plus grand mal à trouver leur saison(1). Certes, et c'est réconfortant, les bourses parviennent durant ces deux mois d'été climatiquement perturbés et financièrement chahutés à rattraper l'essentiel du terrain perdu dans la seconde moitié d'un printemps pourtant très estival. Mais on n'en sera pas moins passé, en séquences accélérées, par tous les scénarios macroéconomiques et financiers possibles pour en arriver à ce résultat.
Les esprits, qui continuent de se focaliser sur les États-Unis, semblent pour autant toujours largement divisés quant à l'orientation des fondamentaux boursiers(2), comme en témoignent les prises de bénéfices qui empêchent les grands indices de...
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