La Commission européenne a proposé des propositions pragmatiques de réforme du pacte de stabilité de l'euro qui prennent largement en compte les exigences de flexibilité de la France et de l'Allemagne. Après des mois d'affrontement entre l'exécutif européen et les capitales qui, comme Paris et Berlin, pulvérisent depuis des années le plafond de 3% du PIB prévu pour le déficit public, l'heure est désormais à la conciliation et à la réforme d'un instrument qui a perdu dans la bataille beaucoup de crédibilité.
En juillet dernier, la Cour de justice de l'Union européenne avait en effet clarifié les choses en renvoyant dos-à-dos la Commission et les pays qui avaient mis le pacte de stabilité entre parenthèses pour échapper aux sanctions.
Oui, ont dit les...
|