La décennie 1990 a été marquée en Europe comme dans le reste du monde par une vague sans précédent de fusions, dopée par la tombée progressive des barrières législatives et réglementaires nationales sous l’égide des instances de Bruxelles. Dans ce mouvement, le secteur bancaire n’a pas été en reste, puisque la valeur des fusions est passée de 12 milliards d’euros en 1996 à 75 milliards d’euros en 2000 (i), avec une proportion croissante de fusions transnationales, qui restent toutefois très minoritaires, tant en nombre qu’en capitaux engagés.
A partir de 2001, on constate cependant un fort ralentissement dans la dynamique de regroupement, qu’expliquent certains facteurs conjoncturels tels que la nécessité de digérer les acquisitions déjà réalisées avant de se lancer...
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