La cellule "anti-blanchiment" du parquet de Luxembourg a rendu son rapport sur les activités depuis l’entrée en vigueur de la législation du 5 avril 1993 sur le secteur financier qui oblige tous les professionnels de la Place à dénoncer toute transaction suspecte et tout fait susceptible d’être lié au blanchiment de biens provenant du trafic de stupéfiants. En 44 mois d’activité, cette cellule a eu à traiter 268 dossiers dont 249 émanant des banques. Ces dossiers correspondent à plus de 5.000 opérations portant sur un montant de LUF 135,1 milliards.
"Les opérations les plus fréquemment rencontrées sont les virements bancaires souvent internationaux, les transports et apports en liquides et les transferts électroniques ("Swift")" explique le rapport du Parquet de Luxembourg. "Dans 68-72%...
|