Par Samy CHAAR, PhD, Chef Economiste chez Lombard Odier
Le futur impact des tragiques événements survenus en Israël et à Gaza sur les marchés dépendra en grande partie de l’éventuelle escalade du conflit et de ses répercussions sur la production mondiale de pétrole. Au-delà du terrible bilan humain du conflit, les actifs financiers n’ont, jusqu’à présent, pas réagi de manière alarmante aux événements survenus depuis le 7 octobre, mais la volatilité géopolitique exige une surveillance étroite.
La réaction des actifs refuges traditionnels, qui sont généralement les premiers à bondir en réponse aux crises géopolitiques majeures, n’a pas été uniforme. Les rendements des bons du Trésor américain à 10 ans n’ont que marginalement augmenté. Le dollar...
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