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Un enterrement, ce n’est jamais très gai. Il en devient funeste lorsqu’il s’agit de la lente mise à mort d’une réforme de la taxation du financement des entreprises, qui était pourtant fondée tant sur des arguments intuitifs solides que sur une littérature académique établie depuis les années 1980.
Inspirés par deux articles scientifiques écrits en 1984 par Robin Boadway et Neil Bruce de la Queen’s University et en 1987 par George Fane de l’Australian National University sur la possibilité d’établir une taxation «neutre» dans un environnement incertain, le professeur Michael Devereux de l’université d’Oxford et plusieurs de ses coauteurs ont travaillé à la généralisation d’un impôt sur les bénéfices, «neutre» sur le plan des décisions d’investissement. Leurs recherches...
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