Par Bruno COLMANT, Docteur en Économie appliquée, Membre de l’Académie Royale de Belgique
La situation sociale, économique et militaire inspire les plus grandes inquiétudes. La guerre aura d’évidentes graves répliques, puisque le choc énergétique s’inscrit dans un contexte de faible croissance et d’inégalités sociales croissantes après le tsunami du Covid.
Mais derrière toute crise socio-économique couvera toujours, sous la braise, une crise de l’euro. Certes, l’euro n’est pas mis existentiellement en cause, mais des différences entre les dynamiques économiques des pays apparaissent à nouveau, alors qu’elles avaient été camouflées par des années de déluges monétaires autorisés par l’achat, par notre banque centrale, la BCE, de 30% des dettes...
|