Au début des années 1980, suite à une forte hausse des taux d’intérêt, la plupart des actifs obligataires des banques belges accusaient une perte comptable en cas de vente de 15 à 20 points dans le prix ; une obligation achetée à 100 ou au pair aurait dû se vendre à 80 ou 85.
L’exécutif belge a autorisé l’introduction de la comptabilisation des arbitrages par substitution par l’arrêté royal du 12 novembre 1979, article 31, paragraphe 3 qui signifie en résumé que dans un arbitrage concernant deux obligations de duration à peu près identiques, il est possible de substituer au titre vendu le titre acheté sur base du cours comptable du titre vendu.
Agefi Luxembourg a publié en avril 1990 une description détaillée de cette technique de lissage...
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