Les masques tombent. Jusqu’en ce début d’année 2006, ne nous parvenaient que des Oh ! et des Ah ! d’admiration béate sur la croissance chinoise. Le pays était devenu le seul débouché valable de l’économie mondiale. Les télévisions nous montraient les artères de Shenzen hérissées de forêts de grues colorées, tandis que l’on interviewait des consommateurs chinois qui venaient d’acheter leur premier véhicule.
La Chine était à la fois l’atelier et le marché du monde. Tous les managers étaient conviés à réaliser d’urgence un "plan Chine". Jusqu’à ce ministre français qui, confronté aux violences dans les banlieues, appelait les familles à inscrire leurs enfants des quartiers défavorisés dans des cours de chinois! Aujourd’hui, un voile se lève enfin sur le miracle chinois exalté...
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