Les marchés obligataires sont devenus, paradoxalement, plus risqués que les marchés boursiers.
Pour Guy Wagner, analyste à la Banque de Luxembourg, les tendances macro-économiques désinflationnistes, voire déflationnistes et les taux au plancher plaident en faveur des actions.
La comparaison des performances à long terme des trois actifs type: actions, obligations et compte à terme, met hors course les deux derniers. BEF 100 placés en actions en 1975 ont rapporté BEF 1.387 à l'investisseur à la fin 1994. Une somme identique investie en obligations belges a donné BEF 667 sur la même période de 20 ans. BEF 100 dormant de 1975 à fin 1994 sur un compte à terme a rapporté BEF 641. Cela vaudra-t-il toujours pour le futur? La réponse, aux yeux de Guy Wagner ne fait aucun doute. "Cette...
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