C'est la question que pose Yves Stein, responsable de la fonction Marketing et Développement à la BGL dans un article des "Notes Financières", intitulé "Dix ans de place financière du Luxembourg". L'évolution en pourcentage du total de bilan des postes crédits à la clientèle et de dépôts à la clientèle appuie la thèse d'un excés de prudence des banques luxembourgeoises. En 1987, les deux postes s'alignaient, représentant chacun envrion 30% du total de bilan. A la mi-1996, les dettes envers la clientèle correspondaient à 40% du bilan tandis que les créances envers la cientèle représentaient moins de 20%. Ce phénomène s'est produit alors que l'activité des crédits internationaux progressait fortement. Le Luxembourg n'a pas participé à cette évolution.
"On peut valablement se demander si...
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