Vendre en mai et s’en aller" dit le proverbe(1). Sur les quatre premiers mois de 2010, la mauvaise tenue des grands indices européens avec un EuroStoxx 50 qui recule de 5% et un CAC 40 de 3% doit probablement donner envie à bien des investisseurs de suivre cette recommandation. D’autant plus que, dominée par la "Tragédie grecque", l’actualité économique sur le vieux continent n’a guère donné d’occasion de se réjouir. Quoique.
Ce sont des événements pour le moins très particuliers qui ont monopolisé une bonne part des gros titres dans le courant du mois d’avril. L’éruption d’un volcan au nom imprononçable a permis de disserter sur les fragilités de la "mondialisation". Et, après l’Islande, le surendettement d’un autre petit pays, la Grèce, a conduit à s’interroger sur la...
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