Au niveau des obligations, le grand marché haussier qui avait débuté en 1982 semble terminé. L'environ-nement inflationniste des années 70 avait provoqué une forte augmentation des taux obligataires qui, en 1982, furent très élevés. Le recul de l'inflation a par la suite entraîné une diminution des taux longs et une hausse des cours des obligations.
Aujourd'hui, les taux obligataires sont peu élevés. Ceci ne veut pas dire que les obligations sont nécessairement à délaisser. Une augmentation des pressions déflationnistes entraînerait un recul supplémentaire des taux longs et serait ainsi favorable aux obligations ou du moins aux emprunts d'Etat. Il reste cependant que le niveau bas des taux limite par définition le potentiel de rendement des marchés obligataires et augmente...
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