Aux États-Unis, des poches de faiblesse émergent ici et là, mais ne se propagent pas encore de manière généralisée. Ainsi, le récent ralentissement des dépenses de consommation touche avant tout les ménages à faibles revenus qui ont épuisé leur épargne excédentaire et ne profitent pas de la hausse des prix des actions et de l’immobilier. Ceci écrivent Guy Wagner (portrait) et son équipe dans leur dernier rapport d’analyse sur les marchés financiers, les «Highlights».
«Les ménages moins précaires ne semblent pas modifier leurs habitudes de consommation, de sorte que les indices d’activité du secteur des services restent en mode d’expansion», dit Guy Wagner, chief investment officer (CIO) de la société de gestion BLI - Banque de Luxembourg Investments. «Les indicateurs...
|