En juin 2019, les banques centrales européenne et américaine ont décidé de maintenir les taux directeurs inchangés et ouvert la voie à des baisses de taux si les perspectives économiques et d’inflation ne s’améliorent pas. Un changement de ton radical par rapport aux décisions prises à la fin de 2018 qui annonçaient encore des politiques monétaires plus restrictives des deux côtés de l’Atlantique.
Après un premier trimestre plus favorable qu’attendu en zone euro – avec une croissance trimestrielle du PIB de 0,4% – les incertitudes géopolitiques et les tensions sino-américaines se sont accrues et pèsent sur le commerce mondial et le secteur manufacturier de la zone. En juin, la Banque centrale européenne (BCE) a révisé ses prévisions de croissance de 1,1% à 1,2% pour...
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