A l’instar d’un travail qui doit être achevé avant de pouvoir enfin partir en vacances d’été, le sommet européen de Bruxelles donne l’impression du devoir politique accompli et d’une conscience monétaire en paix.
Certes, ce sommet a clarifié un ensemble de dispositions destinées à améliorer la recapitalisation des banques et le financement des Etats. Mais rien de structurel n’est réglé, puisque les dettes publiques continuent à croître et que l’Europe se prépare à traverser 2-3 ans de stagnation économique qui contribueront à alimenter ces mêmes dettes publiques. Et, depuis le sabordage des accords de Bretton Woods par Nixon en août 1971, le huitième mois de l’année est souvent le théâtre des ajustements monétaires (quasi-implosion du SME en août 1993, crise souveraine...
|