En février 2009, nous écrivions déjà "L’année s’ouvre sur des défis considérables en matière de réforme de la gouvernance de l’Union monétaire, dont les Européens ne pourront pas faire l’économie. D’ici là, il faudra accepter des "spreads" élevés entre les divers pays de la zone euro". Aujourd’hui, avec la crise de la dette souveraine, les spreads entre les taux des obligations allemandes et celles de ses partenaires de la périphérie restent anormalement hauts ; l’euro s’est affaibli et la bourse européenne a reculé de plus de 15% depuis la mi-avril. La réponse conjointe de l’Europe et de la BCE à la crise grecque, puis à sa diffusion aux dettes souveraines de la périphérie, a en principe écarté un risque de défaut imminent, mais les craintes des marchés ne se sont pas totalement dissipées...
|