Douchés par la "pitoyable" participation électorale et l'air du vote-sanction joué quasiment partout lors du premier scrutin européen à 25, les dirigeants politiques sont convenus de la nécessité de mieux "vendre" l'Union européenne à leurs concitoyens, en écartant toute idée d'impact des eurosceptiques sur les résultats.
Au cours des quatre jours d'exercice démocratique sans précédent qui ont abouti dimanche 13 juin à la désignation de 732 eurodéputés, les électeurs ont sanctionné leurs dirigeants dans pratiquement tous les pays. Certains, particulièrement en Grande-Bretagne, se sont tournés vers des partis hostiles à une plus grande intégration européenne, quand d'autres, très nombreux, ne se sont pas même souciés des urnes.
Le taux d'abstention global, en...
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