Par Pierre VERLE, Head of Credit chez Carmignac
Après plus d’une décennie d’expériences menées par les banquiers centraux sans raviver l’inflation, beaucoup en étaient venus à croire aux vertus de la dépréciation monétaire, avant d’être brutalement ramenés à la réalité l’année dernière.
Les marchés obligataires en général, et le crédit en particulier, se sont rapidement adaptés à cette nouvelle réalité : les taux, bien ancrés en territoire négatif, ont basculé dans le vert et atteint des niveaux qu’on n’avait pas vus depuis plus de 12 ans. Les marges de crédit se sont brusquement élargies l’année dernière, avant de se, stabiliser, modulo les oscillations habituelles, à des niveaux appréciables. En conséquence, les rendements du crédit ont...
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