Portrait: Jean-Claude Trichet, président de la Banque centrale européenne (BCE)
Les besoins estimés de dépréciations des banques de la zone euro ont augmenté ces six derniers mois même si le risque systémique a diminué, déclare la BCE. Elle évalue à 553 milliards d'euros les dépréciations totales pour la période 2007-2010, contre 488 milliards en juin. Les dépréciations qui doivent encore être inscrites dans les comptes représentent 187 milliards d'euros selon ses estimations, contre 214 milliards il y a six mois.
"Puisque le chiffre des dépréciations dans les tuyaux d'ici la fin 2010 n'a baissé que légèrement, cela signifie que les pertes restantes devront être amorties sur les bénéfices des banques sur une période de temps relativement plus courte", écrit...
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