L’idée selon laquelle notre univers est composé de petites unités indivisibles avait tout d’abord été proposée par le philosophe et poète romain Lucrèce, au Ier siècle avant J.-C. Dans le domaine de la gestion d’actifs, cette approche atomistique peut être utilisée pour améliorer la performance de produits d’investissement et construire un portefeuille de performance absolue.
La division de la performance financière en "atomes" indivisibles figurait déjà dans le Capital Asset Pricing Model (CAPM), élaboré par le lauréat du prix Nobel d’économie de 1990, William Sharpe. Dans ce modèle, il distinguait deux sources de performance: la prime de risque et l’alpha. Aujourd’hui, d’autres modèles dits multifactoriels prennent en compte, outre l’alpha, plusieurs primes de...
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