Les raisons de broyer du noir ne manquent pas en ce moment. L’une des pires crises immobilières que les Etats-Unis aient connues fragilise les grandes banques mondiales. Celles-ci semblent condamnées à réintégrer certains prêts dans leurs bilans. Les baisses de taux aux Etats-Unis et les nombreuses interventions des banques centrales américaines et européennes peinent à faire baisser les taux interbancaires, pourtant essentiels au bon fonctionnement de l’économie. Le pétrole a flirté avec le seuil symbolique des 100 USD et le dollar US ne cesse de baisser.
Ces événements sont autant de raisons de douter de la persistance du rythme d’investissement des entreprises et de la santé des dépenses des consommateurs. Un tel climat explique la réaction exacerbée des marchés à la...
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