Yves Mersch a enterré la hache de guerre avec le gouvernement. Il est vrai que ses déclarations tonitruantes sur le manque de moyens de la Banque centrale du Luxembourg faisaient désordre à quelques jours de son démarrage officiel. Le président de la BCL attendait un geste du Conseil d'Etat en faveur d'une meilleure capitalisation. Il n'est pas venu. Les députés ne l'ont pas non plus suivi.
A moins de trente jours du démarrage de l'Union économique et monétaire, la Banque centrale du Luxembourg s'avouait incapable, faute de moyens financiers suffisants, d'assurer ses missions dans le cadre du nouveau système européen des banques centrales (SEBC). Yves Mersch, son gouverneur, assurait que la BCL n'était même pas à même de participer à l'augmentation de capital de la Banque centrale...
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