Par Christopher DEMBIK, Senior Investment Strategy Adviser Pictet Asset Management
Les actions américaines sont chères. Elles se négocient à vingt fois leurs bénéfices. La dernière fois qu’un tel niveau a été atteint, c’était pendant la bulle internet de la fin des années 1990. Pour ne rien arranger, seule une poignée d’entreprises du secteur technologique constitue le gros de la performance boursière. Les pessimistes considèrent que ce n’est pas soutenable sur la durée et que nous allons rentrer dans un bear market – un marché qui perd au moins 20%. Nous ne sommes pas de cet avis. C’est plus complexe qu’il n’y paraît.
Une économie particulièrement résiliente
Selon nous, les niveaux de valorisation actuels...
|