Par Gilles MOËC, Chef économiste du groupe AXA et Head of Research chez AXA IM
Depuis le début de la pandémie, chaque vague a été moins coûteuse que la précédente en termes d’impact sur l’activité économique, reflétant une meilleure adaptation des entreprises et des consommateurs ainsi que la montée progressive de restrictions sanitaires dépendantes du statut vaccinal des individus permettant d’éviter la fermeture totale de secteurs entiers. Omicron s’est inscrit dans cette tendance, et nous n’avons pas revu à la baisse les prévisions de croissance que nous avions réalisées en novembre dernier : nous attendons 3.9% en 2022 dans la zone euro et 3.5% aux États-Unis.
Un corollaire de cette résilience de l’activité économique est que les...
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