Grâce aux réformes structurelles réalisées dans les années 1990, les pays émergents devraient bien résister au ralentissement économique dans les pays développés. Le renversement opéré sur leurs comptes externes donne la mesure de leur moindre dépendance aux capitaux internationaux. Sur 49 pays émergents, 34 avaient un déficit courant en 1996, contre seulement 19 en 2006. Leur balance courante consolidée est passée d’un déficit de 1,8% du PIB agrégé en 1996, à un excédent de 3,6%. Les émergents sont désormais des prêteurs nets vis-à-vis du reste du monde.
Certains éléments de fragilité persistent cependant: forte dépendance au commerce avec les pays riches, perte de compétitivité industrielle due à des entrées excessives de capitaux, subsistance de quelques pays à déficits...
|