En janvier, alors que la Banque d’Angleterre surprenait les marchés, en procédant à une nouvelle hausse de son taux de base à 5,25%, la BCE, comme largement attendu, a laissé son repo inchangé, à 3,5%. Elle a néanmoins surpris dans le sens où elle n’a pas annoncé de hausse de taux pour le mois de février, alors qu’au cours de ce cycle monétaire, elle avait jusque là procédé à des hausses de 25 pdb tous les deux mois.
La BCE n’a donc pas pris acte de l’accélération de la croissance de M3 en novembre, ni des bonnes données conjoncturelles allemandes, en particulier. La BoE a agi afin de prévenir tout dérapage de l’inflation qui se situe déjà bien au-delà de son objectif. Dans le contexte actuel de ralentissement économique et de diminution des pressions inflationnistes, en...
|