Par Philippe Smans, ICHEC-Entreprises
Pour le commun des mortels, l’expression «Gestion de patrimoine» suggère immédiatement un ensemble d’images proches du cliché: par exemple celle de banquiers privés, œuvrant dans de luxueux bureaux situés dans des hôtels de maîtres, proposant à une clientèle discrète et fortunée des investissements sophistiqués, réservés à une élite triée sur le volet. Il est clair qu’il existe un secteur de «private banking» florissant, ciblant exclusivement les grandes fortunes (ce qui explique l’exigence d’un «ticket d’entrée» en matière de volume de fonds à gérer, par exemple un million d’euros).
On parlera d’ailleurs dans ce cas, de manière plus appropriée, de «gestion de fortune». Il n’en reste pas moins que ce secteur n’a...
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