Tout comme le chômage, les faillites sont un "indicateur décalé". Cela implique qu’elles réagissent toujours en retard à un revirement conjoncturel. Le krach que l’économie mondiale a subi en 2008-2009 donnera lieu au niveau mondial à une forte augmentation des faillites:
-2008: + 26%. La moitié est imputable, selon Karine Berger, Directeur des Etudes chez Euler Hermes SFAC, à la contraction de l’activité économique, l’autre moitié vient probablement des restrictions financières auxquelles les entreprises étaient confrontées depuis l’été 2008 ;
-2009: + 33%.
L’année prochaine, nous prévoyons une stabilisation à des niveaux élevés. La Belgique n’échappe pas non plus à ce scénario catastrophe. D’un point de vue statistique, nous avons besoin d’une croissance...
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