Les marchés connaissent bien des sauts d’humer. En septembre et début octobre, l’euphorie dominait, et les banques rebondissaient. Il semblait qu’on voulait (trop) vite oublier la crise de l’été. Depuis, le marché a été gagné par le pessimisme. Ceci est assez typique des périodes de turbulences liées à un degré élevé d’incertitude sur l’avenir.
Certes, la situation économique mondiale est difficile à saisir. Quoi de plus insolite que de voir la première économie du monde, les Etats-Unis, minée par la correction immobilière, et un ralentissement de l’activité en zone euro, alors que les pays émergents connaissent une croissance robuste. Ceci est-il durable? De plus, le prix du pétrole atteint des sommets proches de 100USD le baril, soit un record historique non seulement en...
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