Le premier ministre Jean-Claude Juncker a promis, dans sa déclaration gouvernementale de mai dernier, de faire passer à 0,25% ou à 0,3%, contre 0,08% actuellement, le pourcentage du PIB investi dans la recherche et le développement afin de "servir les besoins des entreprises implantées au Luxembourg et d'assurer le transfert des résultats vers l'économie luxembourgeoise dans l'optique d'une utilisation optimale des ressources nationales". Reste que cette ambition n'est pas programmée dans le budget 1998 où le montant des crédits R&D s'élève à LUF 291 millions contre 279 millions en 1997.
Cela dit, un groupe de travail interministériel planche actuellement sur la création d'une structure qui assurera l'évaluation et la coordination des programmes de R&D ainsi que leur mise en oeuvre. Ce...
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