Par Thomas PLANELL, gérant - analyste DNCA
La dislocation se poursuit. Tout comme la guerre s'enlise en Ukraine, l'antagonisme entre les actifs financiers s'enracine et disperse les clefs de lecture. Des entrailles fumantes des marchés éprouvés par ce premier trimestre apocalyptique, nul oracle ou shaman ne peut encore lire l'avenir. Aucun auspice ne concorde encore véritablement à prophétiser le crépuscule de notre cycle.
Les spreads de crédit ne montrent aucunement les stigmates récessifs de la courbe des taux souverains américains. L'apogée de son inversion, à 5 ans, est d'ailleurs très inhabituelle (2% d'occurrence dans l'histoire, en mars 2006, en décembre 1994 et janvier 1995, en septembre 1982) et met en doute la portée eschatologique...
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