Par Thomas VEIT, Senior Portfolio Manager, Spirit Asset Management
Ce premier trimestre 2022 restera dans l’histoire du marché obligataire comme l’un des plus mauvais et complexes à gérer. Entre resserrement des politiques monétaires entrainant de fortes hausses des taux d’intérêt sur l’ensemble des courbes et la guerre en Ukraine qui fait s’élargir les primes de risque sur les obligations d’entreprises, ce trimestre obligataire aura connu son lot de facteurs négatifs.
En effet, l’indice Bloomberg Global-Aggregate, souvent utilisé pour illustrer le marché obligataire dans sa globalité, affiche un trimestre négatif de -6,16%. Une telle contreperformance n’a été observée qu’une seule fois, et ce, au dernier trimestre 2016 avec une performance...
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