Par Florent DELORME, analyste macro chez MG Investments
La récente inversion de la courbe des taux aux États-Unis a fait resurgir les discours les plus pessimistes à propos des marchés. L’accès de faiblesse des taux longs de part et d’autre de l’Atlantique serait le signe de la récession à venir et de la correction qui s’ensuivrait. C’est oublier l’interventionnisme des banques centrales dont l’objectif est de stabiliser la croissance et les marchés : on peut plaider à l’inverse que la baisse des taux longs voulue par les autorités monétaires constitue un stimulant pour la croissance mondiale et un soutien aux valorisations des actifs risqués.
La bonne tenue ou non des marchés résulte d’une alchimie complexe où se mêlent des logiques...
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