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Par Jean MARSIA, président de la Société européenne de défense AISBL (S€D)
(NdlR : article rédigé le 8 avril - avant le report du Brexit au 31 octobre)
Jusqu’au 29 mars, les 27 chefs d’États et de gouvernement de l’Union européenne (UE) ont fait preuve d’une grande cohésion sur la question du Brexit, mais, au fur et à mesure qu’approche le 12 avril, ce front uni se lézarde, par crainte des conséquences politiques, économiques et sociales du départ brutal, faute d’approbation par Westminster de l’accord entre le Royaume-Uni et l'UE.
Un chose est acquise : le Brexit mettrait fin à la capacité de nuisance des eurosceptiques. En cas d’extension longue du délai de sortie de l’UE, ils...
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