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Par Philippe LEDENT, Senior Economist, ING Belgique-Luxembourg
Les élections en Italie laissent planer le risque de voir accéder au pouvoir de la troisième économie de la zone euro un ou plusieurs partis ouvertement contre l’euro. Même si la position des uns et des autres a quelque peu évolué, ce serait un bâton supplémentaire dans les roues de l’intégration européenne. Faudrait-il aller jusqu’à craindre une implosion de l’euro ? Ce serait un peu alarmiste à ce stade.
La volonté politique est une pièce essentielle de la cohésion européenne, mais si l’on veut poser la question de la viabilité à long terme de la zone euro, c’est plutôt sur la situation économique qu’il faut se pencher. En effet, l’amélioration économique actuelle fait un peu vite...
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