Au Japon, même un brin d’inflation peut aller loin. Après sa démission il y a six ans, le premier ministre Shinzo Abe est revenu au pouvoir en novembre, avec la promesse de mettre un terme aux cycles déflationnistes qui frappent le pays depuis plusieurs dizaines d’années.
Les premiers résultats sont encourageants. Abe a exercé de la pression sur la banque centrale du Japon pour qu’elle assouplisse sa politique monétaire et qu’elle fixe un objectif d’inflation à 2%. Par ailleurs, la banque centrale est désormais responsabilisée à un niveau inhabituel pour les fonctionnaires japonais. En marge de cette politique d’assouplissement, le yen s’est affaibli de 20% à 30% par rapport aux principales devises, depuis l’arrivée au pouvoir d’Abe. Et pour une économie aussi tournée...
|