Par Jean-Michel Pacaud, associé,
Ernst & Young, Luxembourg
Pas besoin d’être un expert pour l’affirmer: l’année 2008 a été sans aucun doute l’annus horibilis de la banque et des marchés financiers. Pour la première fois, on a vu des acteurs mythiques de la finance mondiale mordre la poussière, démentant ainsi le principe pourtant bien ancré dans les esprits du "too big to fail".
Les marchés actions ont dévissé de plus de 45% sur les principales bourses dans des volumes et avec une volatilité jamais atteints auparavant. Les prix des matières premières ont connu une progression spectaculaire au cours du premier semestre – faisant craindre aux économistes le retour d’une spirale inflationniste - avant de refluer, voire pour certaines matières de...
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