Article paru dans le journal "Le Soir" le mardi 17 mars (auteur: Pierre-Henri Thomas)
Un banquier qui attaque une banque, c’est original. Paul Henrion, vice-président de la CGER jusqu’en 1992, qui préside aujourd’hui une société de gestion de hedge funds à Luxembourg, est dans le cas. Il a investi à titre personnel dans des obligations perpétuelles de la banque allemande IKB, une des premières à sombrer, dès l’été 2007. Ces obligations ne valent plus que 2 à 3% de leur valeur aujourd’hui.
Paul Henrion, rejoint par d’autres investisseurs, a mandaté le cabinet Modrikamen pour défendre ses intérêts. "IKB a été créée au lendemain de la Première Guerre mondiale pour assurer le redéploiement du tissu économique allemand, explique-t-il. C’est en quelque sorte la...
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