L'arrêt des exportations énergétiques russes pourrait provoquer une contraction de 2,5% à 4,2% à court terme du produit intérieur brut (PIB) de l'ensemble de l'Union européenne, souligne la Banque d'Espagne dans un rapport publié mardi. Toutefois, l'impact estimé pour la première année d'une éventuelle suspension des livraisons russes devrait diminuer par la suite, ce qui reflète la capacité d'adaptation croissante du bloc pour remplacer les importations en provenance de Moscou, relève la banque centrale.
L'impact économique serait nettement plus important dans les trois premières économies de la zone euro - l'Allemagne, l'Italie et la France - , ainsi que dans les pays d'Europe de l'Est, en raison de leur plus grande dépendance à l'égard des approvisionnements...
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