Par Bill WIRTZ*
L’introduction de taxes douanières sur le riz en provenance du Cambodge et du Myanmar démontre un problème de cohérence sur la vision de l’Union européenne sur le libre-échange et l’aide au développement. Protéger des agriculteurs européens au détriment des pays en développement n’est pas une politique commerciale humanitaire ou économiquement raisonnable.
Mercredi dernier, l’Union européenne (UE) a annoncé que les droits de douane sur le riz du Cambodge et du Myanmar étaient réintroduits, afin de respecter les clauses de sauvegarde de l’Union européenne. La terminologie utilisée ici est révélatrice. Les agriculteurs européens sont censés être "protégés" de la concurrence étrangère. C'est à la demande de l'Italie que la...
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