Particulièrement vulnérable à la flambée du pétrole, la zone euro voit son élan du début de l'année se modérer et devrait se contenter d'une croissance plutôt modeste qui ne suffira pas à assainir les finances publiques des grands pays. La hausse des prix de l'or noir, qui a atteint cette semaine des sommets historiques, frôlant les 50 dollars le baril avant de refluer, "empêche une accélération de la croissance dans la zone euro, qui se serait produite sans cela", estime José Luis Alzola économiste à Citigroup. "Si le pétrole se maintient aux niveaux actuels, la croissance de la zone euro sera érodée d'un quart ou d'un demi-point", estime Eric Chaney de Morgan Stanley. "Il ne s'agit certes pas d'un choc considérable mais l'impact n'est pas non plus négligeable", souligne-t-il. "La crise...
|