L'autorité bancaire européenne (ABE) a dévoilé mardi les scénarios extrêmes retenus dans le cadre des tests de résistance auxquels seront soumises les plus grandes banques de l'Union européenne (UE) avant que la Banque centrale européenne n'en assure la supervision directe. Ces tests de résistance ("stress tests") qui seront conduits sur la base des bilans à fin 2013 des 124 banques concernées porteront sur une période de trois ans et retiendront comme hypothèse la plus pessimiste une contraction cumulée de 2,1% du PIB sur la période.
Une récession de cette ampleur entraînerait une montée du taux de chômage à 13% à l'échelle du bloc monétaire et une chute de 20% en moyenne des prix de l'immobilier qui se traduiraient par des défauts sur les portefeuilles de prêts des...
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