Bien que, à l'échelle de l'Europe, les transactions suspectes représentent un montant estimé à plusieurs centaines de milliards d'euros, l'UE suit une approche fragmentée pour prévenir et combattre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme. Les autorités compétentes de l'UE jouent un rôle dans l'élaboration des politiques et dans la coordination mais disposent de pouvoirs directs limités, de sorte que les efforts sont essentiellement gérés au niveau national.
Dans son rapport spécial, la Cour des comptes européenne arrive à la conclusion que l'action menée par l'UE pour lutter contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme présente des faiblesses et que le cadre de surveillance de l'Union est à ce point fragmenté et mal coordonné qu...
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